La Journée internationale de la Francophonie : Les communautés francophones minoritaires du Canada

Publié dans : Blog
Posté sur : 20 mars 2023

Le 20 mars est la Journée internationale de la Francophonie. Son but est de célébrer la langue française autour du monde et la coopération des nations et des groupes francophones.

Bien sûr, le français est l’une des langues officielles du Canada. Selon le recensement de 2021, 29,2 % des Canadien.ne.s peuvent parler français.

Quand on parle du Canada francophone, il existe une tendance à assumer qu’on parle du Québec. La province du Québec représente certainement un segment important de la population francophone du Canada. C’est la seule province où le français est la langue majoritaire. En effet, environ 6,3 millions de Québécois.e.s ont indiqué avoir le français comme langue maternelle. Mais, il ne faut pas oublier que le Canada francophone contient aussi plusieurs minorités francophones dans d’autres provinces. Un peu plus d’un million de Canadien.ne.s vivant à l’extérieur du Québec ont le français comme langue maternelle. Et n’oublions pas les Canadien.ne.s qui ont le français comme langue seconde.

 

Province ou territoire

Nombre de personnes ayant le français comme langue maternelle

Nombre de personnes ayant la capacité de parler français (langue maternelle ou seconde)

Alberta

64 855

261 435

Colombie-Britannique

57 420

328 650

Île-du-Prince-Édouard

4 560

19 520

Manitoba

36 740

112 115

Nouveau-Brunswick

225 560

320 295

Nouvelle-Écosse

27 340

99 545

Nunavut

520

1 455

Ontario

463 120

1 558 675

Québec

6 291 440

7 879 255

Saskatchewan

12 565

52 420

Terre-Neuve-et-Labrador

2 215

25 945

Territoires du Nord-Ouest

1 130

4 395

Yukon

1 785

5 745

Canada (total)

7 189 245

10 669 575

Données de Statistiques Canada, Recensement de 2021

 

À l’occasion de la Journée internationale de la Francophonie, j’aimerais mettre à l’honneur les minorités francophones du Canada. Ces communautés partagent des caractéristiques communes, mais présentent aussi des caractéristiques distinctes. Nous gagnons tou.te.s à apprendre à les connaître et à chercher à les inclure dans nos efforts d’inclusion linguistique.

La présence de communautés francophones à travers le Canada découle d’événements historiques importants, y compris l’impact du colonialisme français et des conflits entre les colons français et britanniques, l’héritage des populations métisses dans les plaines canadiennes, les vagues d’immigration liées à l’industrialisation à travers le pays, les mouvements culturels et identitaires des années 70 et 80, et l’immigration internationale plus récemment.

La communauté franco-albertaine

La présence francophone en Alberta remonte à la traite des fourrures dans les plaines canadiennes aux 18e et 19e siècles. Au 20e siècle, l’agriculture et l’industrie pétrolière attirent aussi des francophones du Québec, de l’Acadie et de l’Ontario. L’Association canadienne-française de l’Alberta est fondée en 1925. Le 20e siècle est marqué par le combat pour l’éducation en français et les droits linguistiques aux services publics. Le drapeau franco-albertain a été créé en 1982, et reconnu en 2017 comme symbole de distinction par la province de l’Alberta. Depuis 2018, le mois de mars est le Mois de la francophonie albertaine.

Il existe aujourd’hui environ 2000 communautés et sites qui portent des noms d’origine française, et quatre municipalités officiellement bilingues, en Alberta. La minorité francophone de l’Alberta est la troisième plus importante au Canada, après l’Ontario et le Nouveau-Brunswick. 75 % des Franco-Albertain.e.s sont né.e.s à l’extérieur de la province.

La communauté francophone de la Colombie-Britannique

La présence francophone en Colombie-Britannique remonte à la colonisation du Nord-Ouest Pacifique au début du 19e siècle. Avec le commerce des fourrures et les missions catholiques, le français était la langue européenne la plus répandue dans la région jusqu’en 1860. Selon plusieurs historien.ne.s, c’est grâce aux francophones de la Colombie-Britannique que la province ne fait pas partie des États-Unis aujourd’hui, puisque la communauté a contribué à arrêter l’expansion américaine sur la côte ouest en 1846. La ruée vers l’or apporte une grande migration d’anglophones et entraîne l’assimilation linguistique des francophones.

Pendant le 20e siècle, des francophones continuent de s’installer en Colombie-Britannique. La communauté fonde des associations culturelles, telles que l’Alliance française en 1904, et une fédération provinciale en 1945, alors qu’elle lutte pour sa reconnaissance, surtout par rapport aux droits scolaires. Le drapeau franco-colombien est dévoilé en 1982.

La francophonie de la Colombie-Britannique est diverse et aussi dispersée à travers la province. 58 % des francophones de la Colombie-Britannique habitent la région du Lower Mainland et du sud-ouest. 88 % des francophones de la Colombie-Britannique sont né.e.s à l’extérieur de la province.

La communauté franco-manitobaine

La présence francophone au Manitoba remonte aux explorateurs de la Compagnie de la Baie d’Hudson au 17e siècle. Plusieurs des premiers colons au Manitoba marient des femmes autochtones. Une nouvelle identité nait de ces unions, les Métis. Ce groupe devient une force importante dans la politique manitobaine. Louis Riel et ses compatriotes déclenchent des rébellions, craignant les répercussions d’une annexion du Manitoba au Canada. Son gouvernement provisoire prend le contrôle de la colonie et négocie les termes de l’entrée du Manitoba à la Confédération. Ces conditions incluent l’égalité linguistique entre les anglophones et les francophones. La démographie de la province reflète cette égalité linguistique, mais l’immigration de l’Ontario vers l’ouest change cet équilibre.

En 1890, les francophones ne représentent plus que 10 % de la population manitobaine. Les protections de la langue française s’effritent. L’anglais devient la seule langue de l’éducation dans la province en 1916. Pendant les cinquante prochaines années, la minorité francophone perdure et l’enseignement du français se fait de manière illicite.

La Société franco-manitobaine (aujourd’hui la Société de la francophonie manitobaine) est fondée en 1968. Le drapeau de la communauté franco-manitobaine est adopté en 1980. Le droit à l’éducation en français est regagné peu à peu. Le combat pour les droits linguistiques ne se déroule pas sans tension avec la majorité anglophone. Des militant.e.s anti-français bombardent les bureaux de la SFM en 1983, son président étant même forcé de déménager sa famille hors de la province. Un nouveau gouvernement en 1988 entame une reconnaissance des droits linguistiques des francophones, qui est maintenant une question acceptée et peu controversée de la politique manitobaine.

La diversité de la francophone manitobaine continue d’évoluer alors que la région accueille de plus en plus d’immigrant.e.s non européen.ne.s et intègre les francophones de langue seconde. 90 % des francophones du Manitoba vivent à Winnipeg et dans ses environs.

La communauté acadienne (Nouveau-Brunswick, Nouvelle-Écosse, Île-du-Prince-Édouard)

L’Acadie, le lieu des premiers établissements agricoles européens au début du 17e siècle dans ce qui deviendra le Canada, s’étend sur les provinces du Nouveau-Brunswick, de la Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard et même à travers sa diaspora jusqu’au Québec, en France et en Louisiane.

Établie à l’arrivée des premiers colons français en 1604, l’Acadie se démarque par sa coexistence avec les peuples Micmacs, et connaît des rivalités commerciales et des conflits avec les colons britanniques. L’éventuelle gouverne britannique amène le Grand Dérangement en 1755, alors que les Acadien.ne.s refusent de prêter allégeance à l’Angleterre. Il est estimé que les trois quarts de la population sont déportés, envoyés vers les colonies anglaises de la côte Est, certaines personnes aboutissant en Louisiane. Des milliers d’Acadien.ne.s meurent de faim ou de maladie et quelques navires pleins d’exilé.e.s font naufrage en haute mer. Le Traité de Paris de 1763 marque la fin de la présence française dans toute la Nouvelle-France.

Par la suite, plusieurs Acadien.ne.s se réinstallent dans leur région natale, une fois qu’il.elle.s ont prêté allégeance à l’Angleterre, soit en revenant d’exile, soit en ayant échappé à la déportation. La majorité des Acadien.ne.s s’installent dans les régions de l’est du Nouveau-Brunswick. Les communautés acadiennes sont largement réduites à la pauvreté, et gagnent peu à peu le droit de posséder des terres, de voter et de siéger aux assemblées législatives.

Les Acadien.ne.s commencent à s’exprimer en tant que peuple vers les années 1830, développent des institutions francophones, et deviennent une force politique. Les congrès nationaux acadiens débutent en 1881. Au fil des années qui suivent, la Société nationale de l’Acadie est fondée, un drapeau acadien est adopté et une fête nationale, le 15 août, est décrétée. Des mouvements coopératifs des années 1930 permettent enfin aux pêcheurs de reprendre contrôle de leur industrie avec des décennies d’exploitation. À partir des années 1950, les Acadien.ne.s solidifient leur présence politique et leurs institutions culturelles. Une grande victoire fut la reconnaissance du caractère bilingue du Nouveau-Brunswick en 1982.

10,3 % de la population de la Nouvelle-Écosse et 12.6 % de la population de l’Île-du-Prince-Édouard parle le français. Le français est la langue maternelle de 32 % des Néo-Brunswickois.e.s et, au total, 41,3 % de la population du Nouveau-Brunswick parle le français. À l’Île-du-Prince-Édouard, les Rendez-vous de la Francophonie se déroulent en mars chaque année; les Prince-Édouardien.ne.s y célébrent la langue française et la culture francophone. Halifax présente le Festival des Cultures Francophones tous les automnes. Le Festival Acadien de Caraquet, au Nouveau-Brunswick, se déroule au mois d’août. De plus, le 13 décembre est le Jour du souvenir acadien pour commémorer la déportation des Acadien.ne.s. Le Congrès mondial acadien rassemble la diaspora acadienne à tous les cinq ans. Le prochain congrès est prévu pour août 2024, au sud-ouest de la Nouvelle-Écosse.

Il faut noter aussi que, dans le Grand Madawaska, région au croisement du Nouveau-Brunswick, du Québec et de l’état du Maine, la communauté brayonne se considère distincte des Acadien.ne.s et des Québécois.e.s. La ville d’Edmundston est la ville la plus francophone du Nouveau-Brunswick, avec 94 % de la population parlant français. La petite ville américaine de Madawaska, face à Edmundston, est francophone à plus de 60 %.

La communauté franco-nunavoise

Les Franco-Nunavois.e.s habitent le territoire du Nunavut. La présence francophone au Nunavut commence au 19e siècle, encouragée par la chasse à la baleine. L’établissement de missions et paroisses commencent vers 1910. La ville de Frobisher Bay, qui deviendra Iqaluit, voit sa population grandir pendant les années 1970. Pour combattre l’isolement, l’Association des francophones de Frobisher Bay est fondée en 1981, et devient l’Association des francophones d’Iqaluit en 1987. Le Nunavut faisant partie des Territoires du Nord-Ouest jusqu’en 1999, l’anglais est la seule langue officielle des affaires publiques pendant longtemps. L’Association des francophones du Nunavut en fondée en 1997 et le territoire du Nunavut reconnaît le français comme langue officielle dès sa création.

Le drapeau franco-nunavois est adopté en 2002. Présentement, la population francophone du Nunavut est en croissance, et près de 87 % des francophones de Nunavut sont né.e.s à l’extérieur du territoire. Quatre Franco-Nunavois.e.s sur cinq vivent à Iqaluit.

La communauté franco-ontarienne

La communauté francophone de l’Ontario est la minorité francophone provinciale la plus nombreuse. La présence francophone en Ontario date du début du 17e siècle au temps de la Nouvelle-France. Le mouvement vers l’industrialisation au 19e siècle attire beaucoup de Canadien.ne.s français.e.s dans le nord de l’Ontario. L’Alliance française est établie en 1902. En 1986, la Loi sur les services en français, sans faire du français une langue officielle au niveau provincial, accorde un statut juridique au français et garantit le droit d’être servi.e en français par les services publics de 22 régions. En 2020, le drapeau franco-ontarien, adopté par l’Association canadienne-française de l’Ontario en 1977, est reconnu par le gouvernement provincial comme un emblème officiel de la province.

Plus d’un demi-million d’Ontarien.ne.s ont le français comme langue maternelle. La francophonie ontarienne contemporaine a des racines autour du monde avec l’immigration francophone. Les régions où les Franco-Ontarien.ne.s sont plus concentré.e.s sont les régions d’Ottawa, du Nord-Est de la province et de Toronto. Le Festival franco-ontarien se tient à Ottawa au mois de juin pour célébrer la culture et la communauté franco-ontarienne, et le Jour des Franco-Ontariens est le 25 septembre.

La communauté fransaskoise

La communauté francophone de la Saskatchewan découle des mouvements migratoires vers l’ouest et des populations métisses dans les plaines canadiennes. Le mot « fransaskois » qui désigne les francophones de la Saskatchewan a été popularisé pendant les années 1970 pour répondre à un besoin des communautés francophones minoritaires de s’identifier au niveau provincial. La communauté fransaskoise a entrepris des luttes juridiques pour faire respecter leurs droits linguistiques et constitutionnels, y compris en éducation, à partir de 1982. L’Assemblée communautaire fransaskoise est l’organisme porte-parole de la communauté fransaskoise.

Le drapeau fransaskois, dévoilé en 1979 à la suite d’un concours de l’Association jeunesse fransaskoise, est reconnu par la province comme symbole officiel depuis 2005. Présentement, trois Fransaskois.e.s sur quatre habitent Saskatoon, Regina ou Prince Albert.

La communauté franco-terreneuvienne

La présence francophone à Terre-Neuve-et-Labrador remonte au début de la colonisation française au 16e siècle. La culture était centrée autour de la pêche, et influencée par les Acadien.ne.s, les peuples micmacs et les Français de Saint-Pierre-et-Miquelon. La communauté a connu l’assimilation anglophone pendant les premières décennies du 20e siècle. Comme plusieurs autres communautés francophones minoritaires au Canada, les mouvements des années 1970 ont mené à la création d’institutions franco-terreneuviennes, telles que la Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador. Aujourd’hui, trois francophones de Terre-Neuve-et-Labrador sur quatre sont né.e.s à l’extérieur de la province.

Le drapeau franco-terre-neuvien-et-labradorien est créé en 1986. La moitié des francophones de la province habite la région de St. John’s, et 39 % habitent la côte ouest et le Labrador. Depuis 1999, le 30 mai est la Journée provinciale de la francophonie à Terre-Neuve-et-Labrador. 

La communauté franco-ténoise

La présence francophone aux Territoires du Nord-Ouest commence au 18e siècle, avec la traite des fourrures. À son établissement, les Territoires du Nord-Ouest reconnaissent le français et l’anglais comme langues de la législature. Le français perd son influence avec la migration d’anglophones protestant.e.s et l’intolérance suivant la seconde rébellion de Louis Riel. L’Association culturelle franco-ténoise (plus tard, la Fédération franco-ténoise) est fondée en 1978 pour encourager un sentiment d’appartenance chez les franco-ténois.e.s. La Loi sur les langues officielles de 1984 établit l’anglais et le français comme langues territoriales officielles, en plus de neuf langues autochtones parlées dans les territoires.

Suivant l’exemple d’autres communautés francophones au Canada, le drapeau franco-ténois est adopté en 1992. Présentement, la communauté francophone des Territoires du Nord-Ouest est surtout composée de personnes nées à l’extérieur des territoires; 90 % des francophones sont né.e.s à l’extérieur des territoires, dont 58 % au Québec.

La communauté franco-yukonnaise

La traite de la fourrure amène des commerçants francophones au Yukon à partir de la fin du 18e siècle. Parmi les prospecteur.trice.s qui arrivent au Yukon à la fin du 19e siècle avec la « ruée vers l’or », 10 000 sont des Canadien.ne.s français.e.s. La communauté francophone s’organise à partir des années 1970 et 1980, avec la fondation de l’Association franco-yukonaise en 1982. Le drapeau franco-yukonnais est adopté en 1986.

La population francophone augmente de 3,7 % en 2006 à 5 % en 2016. Aujourd’hui, 14 % de la population du Yukon peut parler anglais et français. Le territoire a le troisième taux de bilinguisme le plus élevé parmi les provinces et territoires du Canada, après le Québec et le Nouveau-Brunswick. 83 % des francophones du Yukon vivent à Whitehorse.

Une francophonie diversifiée

En 2023, la francophonie canadienne brille par sa diversité. Les Canadien.ne.s francophones sont des forces politiques, sociales et communautaires, et s’illustrent dans différentes disciplines au niveau mondial. Améliorer l’inclusion des personnes issues des communautés francophones du Canada requiert des efforts, mais en vaut grandement la peine. N’oublions pas que les francophones se trouvent partout au Canada et ont des besoins uniques selon le statut minoritaire de leur langue dans leur province ou territoire. Prenons le temps d’apprendre à connaître les communautés francophones minoritaires partout au pays et de célébrer la francophonie canadienne.

 

Sources (cliquez ici pour consulter les sources)

321 millions de francophones, Observatoire démographique et statistique de l’espace francophone, 2022, https://www.odsef.fss.ulaval.ca/actualites/321-millions-de-francophones

Acadie, L’Encyclopédie canadienne, 2006, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/acadie

Alors que le français et l'anglais demeurent les principales langues parlées au Canada, la diversité linguistique continue de s'accroître au pays, Statistiques Canada, 2022, https://www150.statcan.gc.ca/n1/daily-quotidien/220817/dq220817a-fra.htm?indid=32989-3&indgeo=0

Association franco-yukonnaise, n.d., https://www.afy.ca/afy

Au Madawaska, la langue française ne connaît pas de frontière, Jean-Marc pour Chemins de la Francophonie, 2020, https://cheminsdelafrancophonie.org/au-madawaska-la-langue-francaise-ne-connait-pas-de-frontiere-2/

Bonjour Saskatchewan!, Coalition pour la promotion de la langue française et la culture francophone en Saskatchewan, 2023, https://www.bonjoursk.ca/fr

Congrès mondial acadien 2024, n.d., https://www.cma2024.ca/

Drapeau franco-manitobain, La gouverneure générale du Canada, n.d., https://www.gg.ca/fr/heraldique/registre-public/projet/3091

Fédération des francophones de Terre-Neuve et du Labrador, n.d., https://www.fftnl.ca/

Fédération franco-ténoise, 2023, https://www.federationfrancotenoise.com/

Francophones d’Alberta (Franco-Albertains), L’Encyclopédie canadienne, 2020, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/les-francophones-d-alberta-franco-albertains

Francophones de la Colombie-Britannique, L’Encyclopédie canadienne, 2019, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/francophones-de-la-colombie-britannique#:~:text=Selon %20le %20recensement %20canadien %20de,l'anglais %20et %20le %20fran %C3 %A7ais.

Francophones de l’Ontario (Franco-Ontariens), L’Encyclopédie canadienne, 2012, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/franco-ontariens

Francophones de la Saskatchewan, L’Encyclopédie canadienne, 2019, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/fransaskois

Francophones de Terre-Neuve-et-Labrador, L’Encyclopédie canadienne, 2021, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/francophones-de-terre-neuve-et-labrador

Francophones des Territoires du Nord-Ouest (Les Franco-Ténois), L’Encyclopédie canadienne, 2019, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/les-francophones-des-territoires-du-nord-ouest-les-franco-tenois

Francophones du Manitoba, L’Encyclopédie canadienne, 2020, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/francophones-of-manitoba

Francophones du territoire du Nunavut (Franco-Nunavois), L’Encyclopédie canadienne, 2019, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/les-francophones-du-territoire-du-nunavut-franco-nunavois

Francophones du territoire du Yukon (Franco-Yukonnais), L’Encyclopédie canadienne, 2019, https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/les-francophones-du-territoire-du-yukon-franco-yukonnais

Histoire de l’Acadie, L’Encyclopédie canadienne, 2013, http://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/history-of-acadia

Infographie : La présence française au Nouveau-Brunswick, Commissariat aux langues officielles, 2020, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographiques/presence-francaise-au-nouveau-brunswick

Infographie : Le fait français à l’Île-du-Prince-Édouard, Commissariat aux langues officielles, 2020, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographiques/presence-francaise-ile-prince-edouard

Infographie : Le fait français à Terre-Neuve-et-Labrador, Commissariat aux langues officielles, 2020, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographiques/presence-francophone-terre-neuve-labrador

Infographie : Le fait français au Yukon, Commissariat aux langues officielles, 2020, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographies/presence-francaise-au-yukon

Infographie: Le fait français en Alberta, Commissariat aux langues officielles, 2020, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographiques/presence-francophone-alberta

Infographie : Le fait français en Colombie-Britannique, Commissariat aux langues officielles, 2022, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographiques/presence-francophone-colombie-britannique

Infographie : Le fait français en Nouvelle-Écosse, Commissariat aux langues officielles, 2020, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographiques/presence-francaise-nouvelle-ecosse

Infographie : Le fait français en Ontario, Commissariat aux langues officielles, 2020, https://www.clo-ocol.gc.ca/fr/statistiques/infographiques/presence-francophone-ontario

Journée internationale de la Francophonie, Unesco, n.d., https://fr.unesco.org/commemorations/francophonieday

Langue maternelle selon les réponses uniques et multiples portant sur la langue maternelle : Canada, provinces et territoires, divisions de recensement et subdivisions de recensement, Statistiques Canada, 2022, https://www150.statcan.gc.ca/t1/tbl1/fr/tv.action?pid=9810018001&request_locale=fr  

Le patrimoine francophone en Alberta, Bonjour Alberta, 2023, https://www.alberta.ca/fr-Ca/francophone-heritage.aspx

Les Acadiens du Grand Madawaska resserrent leurs liens, Radio-Canada, 2014, https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/675872/acadiens-grand-madawaska

Profil du recensement, Recensement de la population de 2021, Statistiques Canada, 2022, https://www12.statcan.gc.ca/census-recensement/2021/dp-pd/prof/index.cfm?Lang=F

Société de la francophonie manitobaine, 2023, https://www.sfm.mb.ca/

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